En termes de gestion énergétique, quid des apports solaires, de la ventilation naturelle et de l’inertie des bâtiments ? Le Moniteur et Adexsi ont interrogé maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre et entreprises de construction pour mesurer leur sensibilité et leur savoir-faire en matière d’énergies naturelles.

Le secteur de la construction prend le virage du bâtiment économe et, avec lui, revoit la place de la ventilation, de la qualité de l’air, de lumière naturelle et de l’ombrage. Alors que les dispositifs réglementaires ou normatifs se profilent  (réglementation environnementale 2020 et le référentiel de préfiguration E+C-), Le Moniteur et Adexsi ont mené conjointement une étude pour évaluer les professionnels sur leur expertise en termes de gestion des énergies naturelles.

Quelle priorité pour les énergies naturelles ?

L’étude Le Moniteur / Adexsi a été menée en ligne du 19 juillet au 5 septembre 2018. L’échantillon représentatif compte 277 répondants, dont 38% de maîtres d’ouvrage, 24% d’architectes et 20% de bureaux d’étude. En voici quelques enseignements :

• 66 % des personnes interrogées prennent en compte les énergies naturelles dans leurs projets, soit systématiquement (33 %), soit dans plus de la moitié de leurs projets (33 %).
• La majorité d’entre eux prend en effet en considération l’aspect bioclimatique dès l’esquisse du projet. Près de la moitié (46 %, dont 73 % d’architectes) tient systématiquement compte de l’orientation du bâti par rapport à l’ensoleillement, aux vents dominants et aux ombres portées/ projetées, tandis que 42 % y font attention « parfois ».

Retrouvez plus d’enseignements de l’étude dans l’article de Moniteur du 5 octobre 2018 (lien ci-dessous).

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