Si, selon le rapport de l’Observatoire des délais de paiement, les retards de paiement sont descendus sous la barre des 11 jours, le secteur du BTP reste le secteur le plus en difficulté. En effet, les retards de paiement font partie des préoccupations majeures des entreprises du BTP car elles conditionnent la croissance et la santé de celles-ci.

Dans le BTP, les clients « mauvais payeurs » abusent-ils un peu, beaucoup ou ça dépend du commanditaire ? Quel impact ce genre de pratiques a-t-il sur les projets des professionnels du secteur et sur leur intention de répondre à un appel d’offres, par exemple ? Pour y voir plus clair, la rédaction du Moniteur s’est associée à BNP Paribas Factor afin d’interroger les décideurs de la construction.

Délais de paiement : impacts et espoirs

L’étude Le Moniteur / BNP Paribas Factor a été menée en ligne du 3 mai au 7 juin 2018 auprès de 503 professionnels du BTP en France. Parmi les principaux enseignements retenus, notons que :

• Un quart des sociétés interrogées ont déjà dû renoncer à un projet ou à un appel d’offres pour ce motif et 17 % ont dû interrompre un chantier par manque de trésorerie.
• Chez les entreprises intervenant dans le secteur public, seulement 10 % constatent que les collectivités locales (petites ou grandes) respectent le délai maximum de 30 jours imposé par la réglementation.
• Pour 38 % des sondés, la réduction des délais de paiement fixés par la réglementation serait un moyen efficace pour lutter contre les mauvais payeurs.

Retrouvez plus de données sur les délais de paiement dans le BTP dans l’article du Moniteur du 28 septembre 2018 (lien ci-dessous), ainsi que dans le livre blanc réalisé par BNP Paribas Factor (en partenariat avec Infopro Digital Études et Altares).

>> En savoir plus sur les études Construction d’Infopro Digital Etudes